Marche Nordique dans les Pyrénées

Le soleil est toujours au delà des nuages.

La météo de ce mardi 23 était à la grisaille au Monteil comme là-bas sur Izeste. Tant pis la motivation était bien là entre les 14 personnes des 4 véhicules. Les variantes de trajets passées une grande table nous attendait dans notre auberge habituelle. Une fois les chambres perçues et un rapide changement de costume, nous prenions la route de Buzy, pour se dégourdir les jambes et préparer les randos de la semaine. Le ciel n’était pas plus engageant : en avant, haut les cœurs. Au milieu de la campagne, dans les chemins creux, au travers des sentes forestières, nous voici en chemin. Inutiles de dire que tout cela fut soutenu de moultes discussions entre tous. Puis, posé comme sur ses supports voici le fameux Dolmen. Le ciel est bien gris. La balade continue et ce n’est qu’arrivé à la voiture que la pluie s’invitera. Ouf, juste à temps.

Le lendemain nous avons rendez vous avec Marie Blanque, un col célèbre pour certains. Le ciel est gris minium, la montée d’abord au milieu du bois puis en forêt est dure aux molets et au souffle. La montagne ça se gagne disent-t-ils, quand même, question d’entrainement. L’humidité est importante et le sentier glissant. Nous sommes presque au sommet mais le ciel est bien trop sombre et la pluie menace. Quelques gâteaux plus tard nous retournons aux voitures. La descente devient glissante et connaitra quelques incidents, chevilles et genoux sont mis à dure épreuve, sans compter les fonds de pantalons.

Nicole devra redescendre sans s’arrêter au repas tant que sa cheville tient, accompagnée par notre Jean Claude. Pour nous le repas se fait à mi-pente. Nous finissons rapidement sous la menace de la pluie. Nous rejoignons nos deux échappés et nous prenons les voitures direction l’auberge pour nous, et le cabinet médical pour Nicole et Jean Claude..

Notre repas du soir connait son animation habituelle. Ce sera en compagnie d’une troupe d’ados bretons, dont nous apprendrons la mesure de l’appétit due à leur âge.

Le lendemain direction le pied de l’Ossau, J.Pierre pour les intimes. Mais les nuages l’ont escamoté. Rien n’arrête notre vaillante petite troupe. Clic, cloc fait le bruit des bâtons qui mènent toujours plus haut. Le souffle court, l’œil aux aguets pour éviter les rochers et les pierres roulantes. Et tout d’un coup un appel : « L’Ossau », dans une déchirure du ciel il est là majestueux. Il nous faut franchir la pente rocailleuse, dernier verrou vers le Lac. Nous mangerons sur une berge, à l’abri du vent, au soleil qui est juste au dessus de nous, magique !.. Le ciel aime les randonneurs ! À la descente, cette parenthèse se referme, qu’importe. Que la montagne est belle ! Ce sera le retour aux voitures. Autour d’un verre un rapide bilan du séjour, ainsi va la vie des groupes, Le Monteil doit maintenir son « fire Spirit »  puis le repas.

Le lendemain sera jour de courses à Larruns puis chez Castaing, notre fromager bien connu. Et enfin nous prendrons la route du retour, après le dernier repas à l’auberge.

Nous reviendrons …!